Vous envisagez de vendre votre résidence secondaire et souhaitez comprendre comment se calcule et s'optimise la plus-value de cette vente ? Cette newsletter répondra à toutes vos questions et vous donnera des conseils pour maximiser votre profit.

Le calcul de la plus-value

La plus-value d'une résidence secondaire se calcule en déduisant le prix d'acquisition (majoré éventuellement de certaines dépenses) du prix de cession (minorié éventuellement). Cette plus-value est imposée à 19 % sur l'impôt sur le revenu et à 17,2 % sur les prélèvements sociaux.

Les abattements et exonérations possibles

Les abattements sur l'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux sont accordés en fonction de la durée de détention du bien. Ainsi, une exonération totale d'impôt sur le revenu est possible après 23 ans de détention, et une exonération totale de prélèvements sociaux est acquise après 30 ans. D'autres situations permettent également d'exonérer l'impôt sur la plus-value immobilière, comme la vente d'un bien dont le prix est inférieur à 15 000 € pour une personne seule (ou 30 000 € pour un couple), ou lorsque le vendeur est handicapé, retraité avec un revenu fiscal sous un certain seuil, que la cession concerne une expropriation, ou que le vendeur réside hors de France.

Les conseils pour maximiser votre plus-value

Pour optimiser la plus-value de votre résidence secondaire, vous pouvez majorer le prix d'acquisition en ajoutant certaines dépenses engagées pour l'acquisition et l'amélioration du bien. Par ailleurs, une exonération est envisageable si vous n'avez pas été propriétaire de votre résidence principale au cours des quatre années précédant la vente et que vous investissez le fruit de la vente dans l'achat de votre résidence principale dans les quatre années suivant la transaction.
Le calcul et l'optimisation de la plus-value d'une résidence secondaire peuvent paraître complexes, mais avec les conseils d'un professionnel immobilier, vous pourrez vendre votre bien en maximisant votre profit tout en respectant les règles fiscales.